Le Regroupement des Femmes Actives d’Haïti dénonce la montée de l’insécurité
A l’initiative du « Regroupement des Femmes Actives d’Haïti (RFAH) », une marche de solidarité et une conférence débat ont été organisées dans la commune de Gressier pour lancer les 16 jours d’activisme devant marquer la journée Internationale contre les violences à l’égard des femmes et des filles. « La Jistis bande jem, la jistis debande jew pouw ka wè, ann mete men pou kwape tout fòm vyolans » est le thème retenu par ce regroupement en cette grande occasion.
Dans le but de lutter contre toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles, les membres du RFAH ont investi les rues en date du 25 Novembre 2020 afin de célébrer cette journée. Avec des mélodies, des cris, des soupirs et de slogans » nou vle justice aba tout fòm vyolans », entre autres étaient la toile de fond de la marche sur tout le parcours.
La coordonnatrice générale du Regroupement des femmes actives d’Haïti, Wadlène Corielan dans un message adressé au cours de cette journée réclame justice pour tant de personnes victimes de l’insécurité, des actes de kidnapping et de violences. Elle réclame également la sécurité pour les citoyennes et citoyens du pays. » se pa panse kansè a ki enpòtan men se fè operasyon an pou fini ak ni doulè ni plè. Twòp ka fet pandan ravisè yo nan men lajistis machin ensekirite kontinye ap taye banda », tel est le cris de Madame Corielan.
Enfin, la responsable du RFAH, se dit prête à continuer à lutter aux des personnes morales et des organisations de femmes afin d’inciter les autorités compétentes à prendre leur responsabilité et à mettre fin aux actes de banditisme et criminels. Haïti doit renaître de ses cendres, a poursuivi Wadlène Corielan.
Dieumaitre DESSOURCES/ Fact Chcking News
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