
Les gangs armés continuent à occuper des territoires outre de leur zone. Un phénomène qui devient le principal objectif de chaque groupe armé dirigé par des puissants chefs de Gang de la capitale et des villes de province. Depuis des mois, le quartier de Carrefour-feuilles est dans le viseur du nommé « Ti Lapli », chef de gang de gran ravin et ses alliés en vue du contrôle de la 2ème circonscription de Port-au-Prince. Des maisons avaient été déjà incendiées, des familles tuées, blessées et d’autres ont dû s’échapper pour sauver leur vie.
Après la mort de plus de 13 individus armés tués puis brûlés à Canapé-Vert par la population civile en colère contre les gangs, le phénomène dénommée « Bwa Kale » a pris naissance, et la bande à « Ti Lapli » veut à tout prix prendre le contrôle du sous-commissariat de Savane-Pistache afin d’envahir les zones suivantes : Carrefour-feuilles, pacot, Turgeau, debussy et Canapé-Vert.
Deux semaines déjà, jamais une journée ou une nuit sans le crépitement des rafales d’armes automatiques à Carrefour-feuilles. Les habitants n’ont pas de sommeil et la zone devient le théâtre de balles. Les axes routiers sont complètement bloqués. Les policiers de la 2ème circonscription notamment fils de Carrefour-feuilles jurent de ne pas laisser aux bandits de prendre d’assaut son territoire là où ils sont nés et habitent leurs familles.
En somme, des voix continuent à crier haut et fort pour demander aux dirigeants irresponsables du pays et au Directeur Général de la police de prendre leur responsabilité devant cette situation Machiavélique dont ces populations sont la proie.
Dans ce contexte, Haïti est au bord du chaos total si non d’une guerre civile, car les foyers de gangs se multiplient partout, les actes de kidnapping ne cessent pas encore, les écoles et universités deviennent les cibles des sans-coeurs, la justice populaire a vu le jour, et enfin, les autorités policières, malgré la volonté manifeste des vaillants policiers, n’arrivent toujours pas mettre fin aux exactions de ces hommes armés et violents qui sèment le deuil au sein de la communauté haïtienne.
FCNHAÏTI