
Depuis plus d’un an, le phénomène de l’insécurité fait rage et fait pleurer toutes le couches de la société en Haïti. Dans plusieurs régions du pays, port-au-prince, Martissant, Bas Delmas, Croix-des-Bouquets, Canaan, Cité-Soleil et bas Artibonite, c’est le concert des cartouches et le kidnapping qui font réveiller les citoyens-nnes en lieu et place des chants des coqs. Le pays devient actuellement un enfer sur terre pour les familles haïtiennes qui se trouvent encore désespérées et appauvries. Les actes de criminalité se multiplient et les gangs prennent des avantages sur les autorités compétentes ayant le monopole de la violence légitime, a constaté le journal FCNHAÏTI.
La crise haïtienne trop perdurée continue de couler des larmes aux yeux des familles. Nombreux sont ceux qui ont laissé le pays, leur terre natale pour se rendre à l’extérieur en vue d’échapper sous la fureur des balles assassines. Les bilans présentés par les organisations locales et internationales font état des centaines de morts, de blessés et brûlés au cours des dernières semaines dans des affrontements entre des groupes armés notamment à Cité-Soleil.
En outre, les parents, les commerçants et les professionnels ont dû abandonner leurs maisons, leurs boulots, entre autres car ils sont dans le collimateur des gangs avec la complicité presque visible des autorités.
Par contre, la classe politique, les religieux, l’université, les professionnels et la société civile ne font que constater les multiples cas d’enlèvement et la décapitation de paisibles gens. Hélas!
Enfin, l’heure est grave. Cependant, elle est au réveil national et à la croisade pour la prise de conscience et le relèvement d’Haïti.
FCNHAÏTI