Le cambriolage répété des tribunaux haïtiens, explique le non respect de la souveraineté juridictionnelle

Le palais de justice de Port-au-prince a connu plusieurs actes de cambriolage. À chaque fois que cela se répète les autorités annoncent l’ouverture des enquêtes, mais toujours sans suivi. Ces actes de cambriolage ne sont pas cadrés avec le respect de la souverainete juridictionnelle, selon le Professeur James Boyard.
Le ambriolage répété de nos tribunaux, la détention préventive prolongée, les mauvaises conditions d’incarcération, les scandales de corruption au sein de la magistrature, (…) sont autant de faits qui ne plaident pas en faveur du respect de la souveraineté juridictionnelle haïtienne vis-à-vis de celle des États-Unis, a twitté James Boyard.
Autrement dit, on ne peut plus légitimement critiquer les États-Unis d’exercer un « Impérialisme juridique » en Haïti, lorsque c’est justement la justice haïtienne qui décline sa propre compétence juridictionnelle en matière de droit commun à chaque fois qu’´elle n´affiche ni la volonté ni la capactité d´instruire ou de juger convenablement un crime commis sur le territoire national, conformément au principe de la territorialité du droit pénal, écrit l’expert en Relations internationales, James Boyard.

Ces dernières années, le pays connaît de guerres fratricides, des actes de violences, de vol, de kidnapping à répétition. La justice en est victime elle aussi. À quand Haïti retrouvera ses sourires et sa valeur ?
FCNHAÏTI