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La doctrine de l’économie de l’eau

Thème : comment se développe la doctrine de l’économie l’eau ?

L’eau facteur de paix et économique confronte à de nombreux conflits et défis. L’eau, utilisée à de multiples fins, a une valeur économique et devrait donc être reconnue comme bien économique ». Cette reconnaissance favoriserait une meilleure allocation de la ressource et le financement de l’accès.


La singularité de l’eau est notamment liée à l’absence de substitut et à son caractère vital. De plus, elle constitue une ressource « fugitive », difficile à retenir (infiltration et évaporation), ce qui accroît sa rareté relative. Elle est également délicate à transporter, ce qui peut la rendre indisponible localement en dépit de son caractère renouvelable. Sa singularité est aussi liée aux fonctions qu’elle remplit : elle est à la fois une ressource d’allocation* (une fois captée), un bien de consommation final (eau potable), un facteur de production (industrielle et agricole), mais aussi un support de vie des écosystèmes. Ces caractéristiques rendent impossible la généralisation des recettes de gestion localement éprouvées ou, pour le dire autrement, impliquent de prendre en compte l’environnement institutionnel pour orienter les pratiques de gouvernance. Trompeuse, cette formulation sous-entend qu’il y aurait consensus sur la nécessité de traiter l’eau différemment des autres biens.


Quelle était la place de l’eau dans cette COP 27 (conférence des parties ) Organisée en Égypte cette année ? Considérons la Déclaration de Madame Marie-Laure Vercambre , Représentante de partenariat Français pour l’eau : On a pu observer pendant cette COP une place plus importante de l’eau, pas dans le cadre des négociations mais à travers, notamment, la 2ème édition d’un pavillon EAU ET CLIMAT financé en grande partie par l’Egypte et dont le PFE et d’autres étaient partenaires. Il y a aussi eu des initiatives propres à cette COP telles que AWARE, une initiative sur la gestion des ressources en eau, et FAST, une initiative sur l’eau et l’agriculture. Ce sont des enjeux particulièrement importants pour l’Egypte, il n’est donc pas étonnant qu’ils aient jugé opportun que les enjeux agricoles et d’abondance de l’eau soient traités dans le cadre de la COP sur le changement climatique qu’ils présidaient. Ce pavillon EAU ET CLIMAT était une réédition du premier pavillon EAU ET CLIMAT à Glasgow l’année dernière et a été très animé, avec des partenaires présents à Glasgow également. Il y a aussi eu la journée officielle dédiée à l’eau : la présidence de la COP a mis le thème de l’eau douce au programme officiel. Est-ce que ça fait partie des négociations pour autant ? Non, pas encore. On ne parle toujours pas d’eau dans le cadre de l’atténuation, sujet qui agite le plus les négociateurs. Malgré la négociation de l’Objectif mondial d’adaptation (OMA) qui a avancé et pour l’instant parle d’eau et d’écosystèmes aquatiques, ce qui est positif, nous ne sommes encore qu’au tout début. La communauté de l’eau se réjouit du fait que le mot « eau » soit mentionné dans la synthèse de la COP mais il n’y a toujours pas de négociations sur les enjeux spécifiques de l’eau.
Haïti doit comprendre cette dynamique pour pouvoir optimiser son économie, malgré tous les problèmes environnementaux et écologiques que connaît le pays, nous pouvons repartir sur une nouvelle base de gouvernance des ressources naturelles en Haïti afin que nous puissions entamer le processus de développement durable pour favoriser une bonne gestion intégrée des ressources en eau en Haïti.


Le monde fait face à une pénurie économique d’eau, les pays pauvres doivent aussi appliquer ou continuer à appliquer cette doctrine pour que l’on puisse faire face aux zones les plus peuplées du monde selon le Worldwatch Institute.
Enfin de compte Citons le 4e principe de la déclaration de Dublin (1992) :<< l’eau utilisée à de multiples fins, a une valeur économique et devait donc être reconnue comme bien économique>>.
Cette reconnaissance comme nous le disons la haut favoriserait une meilleure allocation de la ressource et le financement de l’accès .

Moïse Charles 
Spécialiste en droit international de l’eau.
Gestionnaire et politicien de l’eau.
Émail : [email protected]

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