International : Près de 5,6 millions de personnes se trouvent en situation d’insécurité alimentaire aiguë en Somalie

Touchée par une sécheresse historique, l’un des pays les plus pauvres de la planète terre, se trouve dans une situation d’insécurité alimentaire aiguë, il y a de cela des années. Des terres désertiques, sans aucune goutte d’eau à l’horizon, selon TF1.plus de la moitié de la population (7,85 millions de personnes) est affectée par la sécheresse.
Les effets du changement climatique sont dévastateurs en Somalie. Ce pays de la corne de l’Afrique est l’un des pays le plus pauvres au monde, frappé par une sécheresse historique, la région vient d’enregistrer cinq saisons de pluies défaillantes depuis fin 2020, du jamais-vu depuis au moins 40 ans.


Les animaux et les habitants meurent de faim dans ce pays. Dans un reportage documenté par les journalistes de TF1, Liseron Boudoul et Lucas Lassalle, qui se sont rendus sur place, » on avait déjà vécu une ou deux saisons sans pluie, mais cinq saisons, on n’a jamais vu ça. On prie Dieu pour que la pluie vienne », témoigne une habitante dans le reportage.
« J’ai enterré mes deux fillettes il y a un mois, elles ont enduré la faim, la soif, c’est la sécheresse qui les a tuées, » témoigne une somalienne toujours dans ce reportage, à travers une video où une femme tenant une pomme de terre comme la seule nourriture qui reste pour au moins huit (8) personnes de sa famille,; c’était la semaine écoulée. En Somalie, plus de la moitié de la population (7,85 millions de personnes) est affectée par la sécheresse.
Des familles entières quittent leur village pour se regrouper dans des camps où des distributions d’eau sont assurées par les organisations humanitaires comme l’Unicef, mais cette quête du précieux liquide naturelle entraîne des drames dont les enfants sont les premières victimes.
Selon l’ONG, 730 d’entre eux sont morts entre janvier et juillet 2022 dans des centres de nutrition dans le pays, un chiffre probablement inférieur à la réalité actuelle. Et dans les camps, les témoignages sont nombreux. Une femme a perdu ses jumelles. Une autre explique avoir dû marcher 14 jours pour rejoindre le camp où elle a pu avoir de l’eau, alors que son fils de trois ans n’a pas été survécu au voyage, raconte l’ONG.
Par Eben-Ezer Delice
FCN-Haiti avec TF1