L’industrie touristique est en danger. Peu productive à cause des troubles politiques et la crise sanitaire qui secouent le monde, le tourisme en Haïti peine à se frayer une place de choix et contribuer au développement économique du pays. Fort de ce constat, le ministère du tourisme a organisé lundi une causerie qui a réuni plusieurs acteurs travaillant dans l’univers touristique haïtien.
En son siège au Champs de Mars, prestataires de service, restaurateurs, gérants d’hotels, autorités décisionnelles dont les ministres du tourisme et de l’environnement, le secretaire d’état à la communication ont participé à l’ouverture de cette causerie autour des perspectives de relance du tourisme post covid-19. C’était-là, pour eux, l’occasion de réfléchir et de poser ensemble les problèmes du tourisme et des industries créatives, a indiqué la ministre du tourisme, Myriam Jean.
Intervenant également en la circonstance, le ministre de l’environnement Abner Septembre a fait valoir la nécessité de mettre l’accent sur un tourisme tourné vers l’écotourisme qui contribuerait, selon lui, à une meilleure protection des sites touristiques du pays. Une telle démarche est, à ses yeux, une alternative fiable. La formation d’agents touristiques sensibilisés sur le rôle de l’environnement dans le tourisme est également un atout, estime-t-il.
Pour Abner Septembre, des pas importants ont été franchis. Toutefois, a-t-il ajouté, beaucoup reste à faire. Il a salué en passant le travail de plusieurs agences et organisations qui, a-t-il fait savoir, interviennent dans la protection de l’environnement et la
promotion de l’écotourisme comme c’est le cas d’une agence travaillant à Value.
JA/Fact Checking News
