Haiti: Le climat sécuritaire s’est largement détérioré à Ona-ville, Malique Thomassain…

Le climat sécuritaire s’est largement détérioré ces derniers jours non seulement à Port-au-Prince mais dans plusieurs quartiers de la zone métropolitaine. Des tirs nourris d’armes automatiques retentissent chaque jour à Thomassin, à ONA-ville, à frère, Malique, Meyotte,entre autres. Une situation que la population déplorent amèrement, vendredi 13 Avril 2023, car les habitants n’ont pas d’autre options qui fuir leur domicile, expliquent des familles au micro FCN-Haiti.
Ce vendredi, dans le cadre dun micro-trottoire réalisé par un reporter de l’agence, ils font savoir que les bandes rivales imposent leurs lois dans des zones susmentionnés, et les résidant(es) ont dû fuir leur domicile pour échapper à la fureur des gangs armés sans savoir où se réfugier actuellement.




« Mw te laplèn, mw kouri pou ensekirite mw monte Thomassin paske bandi pran kay nou laplèn, men kounya nou Thomassin. Chak jou se sou kadav nap mache, men nou bezwen deplase pou’m kite zòn nan ak Tatim katouch fè nou paka pase, explique une dame en difficulté à notre reporter.
« Woy, mezanmi !!! yo mete fanmi’m deyò Onavil !! Hallo !!! Saw dim la ! bandi pran kay la, yo pa fè nou anyen, Kote nou ye kounya? » Alors qu’il parlait avec sa famille, le vieillard est subitement surpris après avoir pris la nouvelle de sa famille qui était à Onavil chassée par les bandits armés, sa famille se trouve actuellement à Delmas, mais toujours dans l’inquiétude.
Dautres se sont dans l’incapacité de répondre à leurs besoins puisqu’ils nont pas un demeure foxe aujourd’hui. En les questionnant, ils ont répondu ainsi: » mwen menm, mw te Bon Repo, mw oblije kouri vin Gran Gwav frèm, paske bandi pran kay mw Bon Repo. » Nombreux sont les citoyens qui contactent le journal FCN-Haiti, après avoir fui leurs demeures respectives à cause de la situation sécuritaire du pays.
Ces victimes rendent responsableles les dirigants du pays notamment le premier ministre Ariel Henry et son gouvernement. Même les nourrissons ne sont pas épargnés des balles perdues des bandits.
Le peuple est sans défense face aux malfrats, estime un citoyen de la capitale.
À rappeler que le gouvernement d’Ariel Henry avait pourtant réclamé l’intervention d’une force militaire étrangère pour aider les forces de l’ordre à combattre les actions des groupes armés, mais au lieu de répondre à cette demande, la communauté internationale multiplient des promesses pour renforcer la police nationale d’Haïti, pendant que les gangs gagnent du terrain, et se renforcent.
Par Eben-Ezer Delice