Certaines personnes acceptent d’affronter la crise actuelle du pays,mais d’autres qui se sentent infligées et humiliées et font appel à la mort. L’insécurité, le chômage, la cherté de la vie, sont entre autres des éléments qui constituent la base de la misère noire du peuple haïtien. M. Jhon ainsi connu s’est suicidé, ce mercredi 7 décembre 2022, parce qu’il ne peut pas se nourrir et nourrir sa famille.
M. Jhon, ainsi connu, s’est suicidé, ce mercredi 7 décembre 2022, parce qu’il ne pouvait pas se nourrir et nourrir sa famille. Sa situation devient un calvaire et s’est indigné devant le comportementdes dirigeantshaïtiens, a appris la rédaction de FCN.
En effet, s’il est vrai que certaines personnes acceptent d’affronter la situation infernale du pays, d’autres subissent malgré eux le coup de l’humiliation jusqu’à se donner la mort.
À ce titre, il ne fait pas de doute que l’insécurité qui bat son plein dans le pays, le chômage, la cherté de la vie, sont entre autres facteurs qui pourrissent la vie de paisibles citoyens.
John était ce jeune homme marié qui rêvait. IL avait une famille à nourrir, mais il n’en pouvait plus, de son point de vue. Devant l’incertitude incessante pour affronter la vie, il a préféré baisser les bras à l’âge de 40 ans. Selon les dernières informations, sa femme souffrante est maintenant hospitalisée, en apprenant que son mari vient de commettre cet acte irréversible.
Actuellement, beaucoup d’haïtiens n’ont pas accès aux services sociaux de base, sans compter le fait que des millions vivent en dessous du seuil de la pauvreté ou sont en insécurité alimentaire. Le pays est miné par la corruption généralisée au sein de l’État, le chômage, la violence, la guerre des gangs de concert avec la complicité des autorités. D’ailleurs, plusieurs organisations de la société civile ne cessent de le dénoncer.
La crise que traverse le pays s’aggrave à mesure que les jours passent. Cependant, ils sont nombreux ceux qui espèrent un avenir meilleur. Cela n’a malheureusement pas été le cas pour John qui a choisi de ne pas croire que l’espoir fait vivre.
Par Eben-Ezer Delice
