Entre 2010 et 2019, près de 900 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier, à travers le monde
Le lundi 2 novembre marquait la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. A l’occasion de cette journée spéciale, l’UNESCO appelle les Etats membres et les organisations internationales et non gouvernementales à unir leurs forces pour garantir la sécurité des journalistes et en finir avec l’impunite.

Dans plusieurs pays dans le monde, beaucoup de journalistes ont perdu leur vie en couvrant des conflits, mais beaucoup plus encore sont tués en dehors des situations de conflit pour avoir enquêté sur des affaires de corruption, de trafic, de malversations politiques, de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à l’environnement, d’après l’UNESCO.
Entre 2010 et 2019 ajoute l’organe des Nation-Unies, près de 900 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier, dont plus de 150 au cours des deux dernières années. Pourtant, l’un des rôles les plus importants des journalistes consiste à mettre la vérité en lumière.
Mis à part de la mort, les journalistes sont exposés aux divers risques. « Les attaques contre la presse peuvent prendre la forme de menaces, d’enlèvements, d’arrestations, d’emprisonnements ou de harcèlement – hors ligne et en ligne, et, ciblant les femmes en particulier », explique l’UNESCO.
En dépit que le nombre de journalistes tués en 2019 a atteint son plus bas niveau depuis une décennie, toujours selon l’UNESCO, ces attaques d’un autre genre progressent à un rythme alarmant. La crise de la COVID-19 a fait apparaître de nouveaux risques pour les professionnels des médias dans le monde entier.
Vu tous ces actes de violences, la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay estime que les États ont donc l’obligation de protéger les journalistes et de veiller à ce que les auteurs de crimes à leur égard soient tenus responsables.
Pour garantir le droit fondamental à la liberté d’expression énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’UNESCO a formé près de 17 000 acteurs judiciaires ces dernières années, notamment sur les questions d’impunité, il se met actuellement au point des principes directeurs en partenariat avec l’Association internationale des procureurs et poursuivants pour aider les aider à enquêter sur les crimes et attaques contre des journalistes.
Fact Checking News (FCN)