
« Une police qui n’est pas professionnelle dans son pays, peut-elle l’être ailleurs ? », interroge Claude Joseph dans une note publiée sur sa page Facebook, dimanche 30 juillet 2023.
« Le Kénya qui s’est dit prêt à diriger une force internationale en Haïti , est en proie à sa propre crise socio-politique interne. Depuis des mois, des manifestations meurtrières secouent régulièrement le pays. Les manifestations antigouvernementales protestant la cherté de la vie sont violemment réprimées par une police sous coupe réglée suscitant ainsi des vives critiques de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et de la conférence épiscopale du Kénya », a écrit l’ancien premier ministre haïtien.
La proposition du pays africain suscite des controverses au sein de la communauté haïtienne. Si pour l’un, elle est farceuse, d’autres la considèrent comme un oasis dans un désert, à en croire les paroles du gouvernement actuel, car les forces de l’ordre haïtiennes sont dépassées par les événements, peut-on lire dans une note .
L’ aide des forces armées internationales fait encore l’objet d’un débat sempiternel.
Francesca Décorvil ✍🏼