Agriculture: Le projet TPR en train de doter le département des Nippes de vingt unités de production et de transformation

Vingt (20) unités de production et de transformation des produits agricoles sont en cours de construction dans le département des Nippes. Ce sont les communes d’Anse-à-Veau, de Petite-Rivière de Nippes, de Paillant et de Fonds-des-Nègres qui accueillent ces 20 infrastructures agricoles, grâce au financement de la Banque mondiale (BM), dans le cadre du Projet « Territoires Productifs Résilients couramment appelé « TPR ». Ce, en vue de redynamiser l’activité économique de la région, promouvoir le secteur agricole, en luttant contre l’insécurité alimentaire dans le pays, peut-on lire dans un communiqué émanant du ministère de l’Environnement.
Grâce à un financement de la Banque mondiale, le projet « TPR » est entrain d’exécuter conjointement par les ministères de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) et de l’Environnement (MDE) qui travaillent d’arrache-pied pour améliorer la vie de la population Nippoise. Au niveau des communes d’Anse-à-Veau, de Paillant et de Petite-Rivière de Nippes, ledit projet apporte de la valeur ajoutée au secteur agricole pour permettre aux agriculteurs d’accroître leur chiffre d’affaires.

En effet, depuis tantôt deux (2) mois, soit en mars dernier, le projet TPR par le biais d’un mécanisme de financement en contrepartie, lance plusieurs chantiers devant doter le département des Nippes de 20 unités de production et de transformation des produits agricoles, à raison de sept (7) à Anse-à-Veau, six (6) à Petite-Rivière, quatre à Paillant et trois à Fonds-des-Nègres, d’après les explications fournies par le spécialiste en infrastructures du TPR, l’Ing-Agro, Jean Gardy Lochard, affirmant que ces ouvrages ont été implantés dans l’idée d’éviter les pertes post récoltes dans les zones concernées par le projet.
D’autres objectifs visés par le MARNDR et le MDE, à travers ces sous-projets, a poursuivi l’ingénieur Lochard, consistent à valoriser les produits locaux et combattre l’insécurité alimentaire. D’autant plus, grâce à ce projet, de nouveaux emplois seront créés dans les communes bénéficiaires depuis la construction des infrastructures jusqu’à la transformation et la distribution des produits découlant du manioc, de l’arbre véritable, de la grenadia, du miel, entre autres…
Cependant, il importe de souligner que les préparatifs pour l’installation de ces unités de transformation, permetteront de produire la farine d’amidon, la cassave, le miel, sont en stade avancé. Et quant aux bénéficiaires qui entendent accélérer la productivité agricole en vue de répondre au besoin du marché local et international, ils ont déjà le sourire aux lèvres, à en croire le communiqué.
C’est le cas du président du Mouvement pour le développement de Petite-Rivière de Nippes (MODEPRN), Franck Pierre Louis, qui ambitionne de rehausser la production nationale à travers la transformation de manioc au niveau de la localité dénommée « Nan Pikan », commune Petite-Rivière de Nippes. Son unité de production et de transformation, a-t-il ajouté, va produire de la cassave en abondance pour la commercialisation et va créer des emplois dans la municipalité de Petite-Rivière de Nippes, où la filière manioc est très cultivée.
Fier du fait que le projet « TPR » lui accorde du financement pour créer son entreprise de production et de transformation, M. Pierre Louis a adressé ses remerciements à l’endroit des responsables du projet TPR qui ont accepté de l’accompagner dans la mise en place de son unité de transformation de manioc. « Merci au MARNDR et au MDE d’avoir pensé d’implanter le projet TPR dans les Nippes pour répondre au besoin de la population, surtout celle la plus vulnérable », se réjouit-il.
Mis à part des unités de transformation, le projet TPR d’après les informations fournies, a également réalisé des travaux pour désenclaver le tronçon de route menant vers la piste agricole charlier et effectué des travaux d’infrastructures de protection environnementale au niveau de deux ravines. De plus, au niveau de la rivière froide (Anse-à-Veau), des travaux sont en cours de réalisation toujours dans l’optique de protéger la population contre les risques d’inondation, a martelé l’Ing Jean Gardy Lochard.
La rédaction