Dans le cadre du programme « URBAYITI », une conférence-débat a été organisée, récemment aux locaux de l’université Quiskeya (UNIQ). Déroulée autour du thème ; « Résilience urbaine: enjeux, sens et défis applicable au contexte haïtien, cette activité a été une occasion pour des experts du secteur urbain d’échanger avec des étudiants et de réfléchir aux causes profondes de la vulnérabilité du pays pour pouvoir apporter des réponses, afin d’améliorer durablement les conditions de vie de la population, exposée aux aléas naturels.
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Pour mieux aider les participants à mieux cerner cette thématique, un panel composé de plusieurs experts évolués dans des domaines d’urbanisation, de géographie et de gestion urbaine ont été choisis. Il s’agit notamment de Addly Célestin, Rose-May Guignard et Ginette Cherubin.
Dans leurs exposés, ces spécialistes ne cessent de présenter aux participants les différents problèmes auxquels le pays fait face en matière d’urbanisation. Selon eux, les populations urbaines sont parmi les premières exposées aux risques naturels, industriels, institutionnels ou encore économique. Pourtant, les villes sont au cœur de la gestion des risques. Alors, pour améliorer la capacité des villes et renforcer les résiliences des villes aux éventuels catastrophes, ils ont partagé un ensemble d’informations, et prodiguer des conseils pouvant aider aux autorités centrales et locales à prendre des meilleurs décisions pour développer les villes.
Interrogée autour de cette activité, l’expert du pays la France dans le cadre de ce programme, Jacques Philippe Mondésir, a tenu a souligner que «URBAYITI » est un programme de l’Etat haïtien qui est financé par l’Union européenne à hauteur de 53 millions de dollars américains. Ledit programme a-t-il expliqué, vise à renforcer la gouvernance urbaine et la capacité de résilience des villes et des populations face aux aléas.
Jacques Philippe Mondesir, a plus loin, fait savoir que pour développer une ville, il faut prendre en compte de tous les aspects, surtout l’aspect environnemental, pour permettre aux villes de résister. « Il faut doter les villes des infrastructures pour les rendre plus durable », a encouragé M Mondesir tout invitant les magistrats à prendre leur responsabilité pour que les villes soient résilientes et développées.
Urkafé, est un espace d’échange entre plusieurs acteurs qui s’intéressent à la gouvernance et à la résilience des villes. Vu la vulnérabilité, les responsabilités de Urbayiti ont jugé nécessaire de mettre sur pied cet espace pour alimenter les debats au sein de toute couche de la vie nationale, en vue d’approfondir des sujets pertinents et réfléchir ensemble pour esquisser le développement d’une résilience urbaine propre à Haïti, a déclaré le coordonnateur de Urbayiti, Jean Léon Beauboeuf, précisant que ce programme qui est lancé depuis 2018 est présent seulement dans trois commune du pays, en l’occurrence la commune de Port-au-Prince, des Cayes et celle de Jérémie.
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