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Pakistan: l’ex-Premier ministre Imran Khan condamné a trois ans de prison pour corruption

L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan a été condamné à trois ans de prison pour corruption. Il a été arrêté ce samedi 5 août par la police dans la ville de Lahore., selon un média local, indiquant qu’il a été incarcéré à Attock, à 60 kilomètres de la capitale Islamabad.

L’ex-Premier ministre Pakistanais Imran Khan a été arrêté, samedi 5 août, et condamné à trois ans de prison pour corruption. Cette décision devrait l’empêcher de participer aux élections prévues cette année.

« Sa malhonnêteté a été établie sans aucun doute possible », a écrit le juge dans une décision consultée par l’AFP. « Il a été reconnu coupable de pratiques corrompues en cachant les bénéfices qu’il a tirés du Trésor public de manière délibérée et intentionnelle », ajoute-t-il. Imran Khan est notamment accusé d’avoir reçu, lorsqu’il était au pouvoir, des cadeaux dont il a sous-estimé la valeur avant de les revendre au prix fort.

L’ancien chef du gouvernement pakistanais, qui avait été évincé du pouvoir par une motion de censure en avril 2022, n’était pas présent à l’audience, mais a été arrêté aussitôt après à son domicile de Lahore par la police. Il a été incarcéré à Attock, une ville fortifiée située à environ 60 kilomètres d’Islamabad, a rapporté la télévision d’État..

Manifestations éparses
Toute personne condamnée pour une infraction pénale est généralement exclue des élections ou de l’exercice d’une fonction, or Imran Khan estime que le gouvernement cherche à l’écarter des élections nationales prévues d’ici à la fin de l’année. Sa défense a annoncé son intention de faire appel.

Dans une vidéo enregistrée avant son arrestation et diffusée samedi sur les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre, ancienne star de cricket reconvertie dans la politique, a exhorté ses partisans à « protester pacifiquement ». « Je n’ai qu’une demande et un appel à formuler : ne restez pas silencieux chez vous ».

« Il s’agit d’une guerre pour la justice, pour vos droits, pour votre liberté… Les chaînes ne tombent pas d’elles-mêmes, il faut les briser. Vous devez continuer à protester pacifiquement jusqu’à ce que vous obteniez vos droits », y déclare-t-il.

De petites manifestations éparses de ses partisans ont éclaté dans tout le pays à l’annonce du jugement.

FCN Haïti avec France 24

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