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«On peut acheter un fusil à 500 dollars aux États-Unis et le revendre à 10 000 dollars en Haïti,» selon un rapport de l’ONUDC

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), dans un rapport publié sur le trafic d’armes en Haïti weekend dernier, a fait croire que les armes de guerre circulant en Haiti proviennent pour beaucoup des États-Unis, selon un rapport. « un bizness très rentable pour les hommes politiques corrompus en Haiti, c’est l’une des raisons il ya autant de groupes gangs armés dans ce pays. »

Ce rapport de l’ONUDC, publié dans un contexte de « dégradation rapide et sans précédent de la sécurité » en Haïti. Des individus peuvent acheter des armes à feu aux États-Unis, en particulier dans les États où les législations sur les armes à feu sont les moins restrictives. Ils peuvent donc y acheter des armes à feu et les transporter en Haïti.

En général, les cargaisons passant directement de la Floride vers Haïti, mais aussi de la Floride en la République dominicaine, et de là en Haïti. Il s’agit d’une activité très lucrative, car « on peut acheter un fusil à 500 dollars aux États-Unis et le revendre à 10 000 dollars en Haïti, à en croire le rapport.»

Les Haïtiens continuent à subir les conséquences des gangs armés. Alors que le pays peine encore à rendre accessibles des soins de santé, si des hôpitaux ont été contraints de suspendre leurs activités pour des raisons sécuritaires inattingibles, nombreuses sont les écoles qui ont déjà fermé leurs portes pour les mêmes causes. Quelques rares établissements scolaires qui fonctionnent sont parfois débordés avec leur personnel réduit, les enseignants ne peuvent pas se déplacer face à la situation désastreuse dans laquelle plonge le pays.

À Port-au-Prince, très peu les hôpitaux qui fonctionnent encore malgré vents et marrées ne peuvent à eux seuls accueillir des patients. À cela s’ajoute l’incapacité des médecins à se déplacer, en raison de l’insécurité qui sévit dans le pays. Ces derniers jours, les personnels de santé étaient contraints de travailler en équipes alternées à cause des blessés par balles qui s’ajoutent à une affluence déjà difficile à contenir en Haiti.

Par Eben-Ezer Delice

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