La première journée de manifestation lancée par l’opposition politique visant à contraindre le chef de l’État de démissionner de son poste le 7 février 2021, a été une réussite. Mais en dépit d’une forte campagne de mobilisation, cette manifestation n’a pas réuni la foule escomptée,tellement souhaitée pour cette première journée. Mais, pour le porte-parole du secteur démocratique et populaire, en l’occurrence, Me André Michel, la journé de manifestation du 15 janvier a été une réussite.
À travers cet événement populaire, l’opposition politique voulait pousser Jovenel Moise à la raison. C’est-à-dire de laisser le pouvoir le 7 février prochain, date qui selon les membres de l’opposition marquera la fin de son quinquennat.Parcouru plusieurs rues de la région métropolitaine, les manifestants ont dressé sur tous leur passage, des barricades de débris et de pneus enflammés, et du coup, lancé des jets de pierres en direction des autorités policières pour faire passer leurs revendications.
Arrivés à Delmas 32, des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) ont empêché les manifestants de poursuivre leur mouvement sur la route de Delmas. Quelques heures plus tard, la manifestation s’est trouvée à l’avenue Martin Luther King où des agents de la PNH ont fait usage de gaz lacrymogène et des coups de feu pour disperser la foule, qui tentait d’incendier un véhicule de police.
Toutefois, face à la décision du chef de la police, Léon Charles d’interdire toute manifestation sur le Boulevard Toussaint L’ouverture, Me André Michel a fait savoir que cette décision du DG de la police est une grave atteinte à la liberté de manifester et à la démocratie. « Nous rejetons cette décision. Une manifestation sera programmée sur la route de l »Aéroport avant longtemps », prévient l’avocat militant farouche au pouvoir en place.
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