En vue de renforcer leur coopération pour combattre la violence faite aux femmes, l’Office de la protection du citoyen (OPC) et l’ONU ont paraphé, le lundi 7 décembre 2020, un protocole d’accord. Par cet accord, l’objectif des signataires est de contribuer à la promotion des politiques publiques de protection sociale visant les filles et les femmes de la société.
Exprimant lors de cet accord, la directrice générale de l’OPC, Moyard Joseph fait savoir que ce nouvel accord consiste à favoriser légalité des sexes dans l’administration publique et freiner la discrimination faite à l’égard des femmes.
Apporter un soutien au respect des droits des femmes en situation de détention et empêcher la prescription de plaintes des femmes victimes d’agressions et de viols, sont aussi des objectifs de cet accord, a déclaré la directrice générale de L’OPC.
Mise à part ces objectifs mentionnés ci-dessus, à travers cet accord, les signataires entendent promouvoir la paix et la cohésion sociale via un système de respect des droits des individus sans tenir compte de leur âge et de leur sexe.
Quant au protecteur du citoyen, Renan Hedouville, il a déploré l’absence d’une femme parmi les membres du Conseil national d’assistance légale. Pour le protecteur, le gouvernement doit reviser la formation de ce conseil. A cet effet, Renan Hedouville suggère de nommer une femme comme directrice générale du Conseil national d’assistance légale.
« La première chose à bannir est la violence faite aux femmes », a argué la représentante de l’ONU Femmes en Haïti, Dédé Ekoué soulignant que les femmes doivent s’impliquer davantage dans les activités politiques du pays.
A en croire les propos de Mme Ekoué, la lutte contre la violence faite aux femmes peut entrainer la construction d’une nouvelle société.
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