Le parti EDEM place l’agriculture et l’économie rurale au cœur des débats, au cours de son congrès national dans les Nippes
« Kisa Ayiti ap ye nan 5 lane ankò si nou pa fè anyen pou Li? », a été le thème choisi cette année par le parti politique « Élan Dqémocratique pour la Majorité communément appelé EDEM » pour organiser son congrès national. Cette activité connait la participation des figures emblématiques de la région du Grand Sud et des membres de la société civile de cette région.
Tenue dans le département des Nippes notamment dans la commune de Fonds-des-Nègres, cette activité s’est déroulée pendant deux jours. L’objectif, d’après les membres du directoire de cette structure politique, est de favoriser des échanges directs entre les membres de la société civile, les jeunes universitaires et les organisations communautaire de base (OCB) du Grand Sud.
Cette année, les regards étaient surtout braqués sur l’agriculture et l’économie rurale, car aux dires de l’ex député Deus Deronneth, pour atteindre le développement global il faut passer d’abord par le développement local. En outre, il a affirmé que ce congrès représente une étape décisive dans l’histoire du parti. Il constitue une opportunité pour se pencher sur des alternatives visant à organiser Haïti du local au national, c’est-à-dire, voir comment penser globalement et agir localement.
Toutefois, l’ex député de Marigot dans son constat, dit reconnaître que le pays est en panne de plan de développement, de leadership et de gouvernance. Alors que, pour qu’un pays atteindre le développement, il doit avoir des leaders éclairés capabless d’apporter des réponses adéquates aux attentes du peuple. En somme, c’est en ce sens que le parti politique EDEM a pris la décision de rencontrer des figures inspirantes et des jeunes du Grand Sud pour aborder la question de développement, la décentralisation afin d’atteindre le stade du progrès tant souhaité par les haïtiens.
Quant à Genard Joseph, membre dudit directoire également secrétaire d’État à l’intégration des personnes handicapées, croit que dans cet impasse difficile dans lequel se trouve Haïti, il reste aux haïtiens, quelque soit sa couche sociale et son appartenance politique, de réfléchir ensemble pour définir les bonnes formules devant permettre de construire une nouvelle Haïti.
FCN Haïti
