La route de Jean-Rabel impraticable, un collectif de citoyens lance un appel au MTPTC pour construire cet axe routier

Des citoyens de la commune de Jean-Rabel via un collectif mis sur pied, se plaignent du délabrement du tronçon de route reliant Port-de-Paix à Jean-Rabel, lors d’une conférence de presse donnée le vendredi 18 mars 2022. Ce collectif a lancé un appel pressant au ministère des Travaux Publics, Transport et Communication (MTPTC) pour construire le tronçon de route, afin de faciliter les déplacements des habitants.
Le vendredi 18 mars 2022, ils étaient plusieurs filles et fils de la commune de Jean-Rabel au micro d’un reporter de Fact Checking News (FCNHAÏTI) pour présenter la situation de leur commune. Selon eux, la route menant vers Jean-Rabel est chaotique. En période pluvieuse, la circulation sur la partie de la route en rampe, s’avère très compliquée pour les automobilistes et les piétons, a expliqué Kenley Jean-Baptiste, informant que récemment, plusieurs commerçants sont morts dans un accident de circulation à cause de cette impraticabilité de cet axe routier.
Choqué par l’état de la route, le natif de Jean-Rabel qui n’a pas caché ses mots, a fait savoir que l’État haïtien n’a rien fait pour Jean-Rabel, pourtant le MTPTC à travers la rubrique FER (Fonds d’entretien routier), a déjà décaissé plus de 111 millions de gourdes sous le règne du président Jovenel Moïse pour débuter les travaux de construction sur ce tronçon de route. Mais depuis la mort tragique du président, les habitants de Jean-Rabel sont surpris de voir que cette enveloppe risque d’être désaffectée à des fins sombres, a déploré Kenley Jean-Baptiste.
Cependant, vue l’importance de ce tronçon, le collectif souhaite une intervention urgente du MTPTC pour réhabiliter cette route dégradée qui rend difficile l’accès à la commune de Jean-Rabel. Et du coup. Mackenson Jean-François, président de ce collectif plaide en faveur de la continuité des travaux au niveau du département pour protéger la population Nord-Ouesienne contre les aléas. À cet effet, un délai de huit jours est accordé au gouvernement pour pencher sur le sort de Jean-Rabel. Dans le cas contraire, les défenseurs de la commune de Jean-Rabel comptent intensifier leur mouvement pour pousser les autorités à la raison, a déclaré M. Jean-François.
Dans cette même lignée, les natifs du département du Nord-Ouest dont, le président du collectif des défenseurs de Jean-Rabel, Mackenson Jean-François, Mirande Myrtil (CASEC de la 3e section communale de la Veille Hatte), Edwine Blaise (originaire de Bombardopolis), ont lancé un cri d’alarme aux autorités concernées, pour qu’une nouvelle fois, les hommes et femmes aux timons des affaires n’arrivent pas à s’enrichir au détriment de la population.
FCN Haïti