Jeux de hasard: le Directeur Général Luc OUANCHE dresse le bilan de ses 12 mois à la tête de la LEH et jette des perspectives

Le Directeur Général de la Loterie de l’Etat Haïtien (LEH), M. Luc OUANCHE a tenu, jeudi 12 janvier 2023, une conférence de presse faisant état de son bilan pour ses 12 premier mois à la tête de l’institution publique Autonome. Une occasion pour M. OUANCHE d’annoncer ses ambitions pour faire rehausser le secteur des jeux de hasard dans le pays tout demandant aux propriétaires et acteurs concernés de se mettre en vue de répondre aux prérogatives de l’institution envers l’État et la population selon la loi portant création à la LEH.
Le jeudi 12 janvier, le titulaire de la Loterie de l’Etat Haïtien (LEH) a rencontré des membres de la presse aux locaux de la dite institution. Cette rencontre a été l’occasion pour M. Luc OUANCHE de revenir en si peu de temps sur quelques chiffres dans le cadre de son bilan, d’évoquer les enjeux et fixer de nouvels objectifs qui permettront à l’institution de bien remplir sa mission de contrôle, entant qu’organe régulateur des jeux de hasard dans le pays.

De surcroît, le DG a fait savoir que dès son arrivée à la tête de la LEH, il a découvert pas mal d’irrégularités et des contrats bidons signés avec environ une trentaine d’entreprise évoluant dans ce secteur. D’après lui, ces contrats de concession ont été paraphés en dehors des normes. « Parmi toutes les entreprises de parie sportif, seulement le contrat de « Paryaj Pam » qui a respecté les normes », a-t-il xpliqué. Réaffirmant qu’à ces constats, son administration a pris des dispositions pour régulariser les autres institutions tout en leur permettant de signer leur contrat selon la loi.
D’autant plus, le DG de la LEH a souligné que durant ces 12 mois, il a mené un contrôle stricte sur le secteur pour permettre aux concessionnaires de répondre à leur exigences envers la loterie. Puis, il a abordé la question de l’association nationale des tenanciers de borlette (ANTB) qui selon ses dires, refus d’obtempérer à la loi. Pour lui, l’ANTB est une association de mafia vu ces mauvaises pratiques.
Pour sa part, la directrice Commerciale et Marketing, Micheline Jean a permis de comprendre les différentes composantes des contrats. « Chaque entreprise dépendamment de ses activités a l’obligation de verser à la LEH plusieurs millions de gourdes par an, (exercice fiscal). Pour les entreprises des jeux de Casino, elles ont un contrat de 10 ans et doit verser à la LEH six millions de gourdes par an.

En terme de perspectives, Luc OUANCHE envisage de doubler d’efforts pour mettre la LEH sur la voie de la modernité. Ainsi, il a annoncé la mise en place d’une plateforme numérique avec pour objectif de contrôler les activités des entreprises évoluant dans le secteur, notamment les entreprises de parie sportif. Tout ceci vise à mettre un terme aux pratiques de blanchiment d’argents dans le pays, a-t-il confié. Cependant, pour y arriver, le DG de la LEH dit compter sur la collaboration de l’ULCC, le ministère de la justice (MJSP) et celui de l’économie et des finances (MEF).
Au final, le chef de fil de l’institution dit déterminé à traquer les tenanciers de borlette et les concessionnaires des jeux de hasard qui fonctionnent en dehors des normes. Tout en les mettant en garde et les invite à passer à la loterie pour mettre leur dossiers à jour.
FCN Haïti