Jean Samuel Decilien tué par balles, les élèves du Lycée National de Carrefour-Feuilles ont des larmes aux yeux

Mercredi dernier, Jean Samuel Decilien, un jeune élève du lycée national de Carrefour-Feuilles, a été tué à Caridad. La mort de cet écolier a fait couler des larmes aux yeux de ses camarades qui ont connu une journée noire.
Caridad, un quartier de Carrefour-Feuilles sous le contrôle des gangs de gran ravin depuis plusieurs semaines. En sortant de l’école, le jeune écolier Jean Samuel Décilien a reçu un projectile et décédé sur le champ. Un ancien élève de lycée de Carrefour-Feuilles, également rédacteur en chef d’un journal qui a rendu visite à ses anciens professeurs rapporte que les élèves ont pleuré pandant toute une journée de classe, surtout ceux qui se sont en NS1 la même classe que la victime.

À en croire un camarade qui partageait le même banc avec Samuel, ce drame aura un grand impact sur lui, car son camarade était avec lui durant toute la journée de classe avant de faire tuer. De plus, ce n’était pas un jeune garçon inintelligent, il s’efforçait toujours à obtenir une moyenne en vue de monter à une classe supérieure.
Pour sa part, le censeur de l’école, M. Steeve Aubourg, avec son visage triste, estime que le départ prématuré de Samuel est un coup dur pour sa famille, ses amis et pour le pays. C’est un élève sage qui malgré les épreuves de la vie a du courage et qui était déterminé à construire un avenir meilleur.
Ensuite, les dirigeants du lycée national de Carrefour-Feuilles ont observé un arrêt de travail en signe de solidarité avec le jeune élève Jean Samuel Décilien décédé d’une balle dans la tête.
Le secteur de l’éducation avait l’habitude de pleurer pour ces actions. À rappeler que le mardi 21 mars 2023, dans l’après-midi, l’élève Tchadensky Jean Baptiste de l’École normale supérieure (ENS), a été tué par une balle perdue.
Il y a trois (3) que Grégory Saint-Hilaire, l’ancien étudiant diplômé de l’École Normale Supérieure (ENS) avait reçu deux projectiles dans le dos dans l’enceinte de sa faculté, avant de donner sa vie dans les locaux de l’hôpital Bernard Merv. Ces camarades avaient à juste titre pointé du doigt les agents de l’USGPN comme responsables de ce crime.
Arnold Junior PIERRE
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