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Haiti/Éducation/cantines scolaires: la coordonnatrice générale du PNCS dresse un bilan positif et parle de grandes perspectives pour l’avenir

Dans le cadre d’une émission spéciale réalisée avec le journaliste senior Pierre Renel René, en date du 18 novembre 2022, la Coordonnatrice Générale du programme national de cantines scolaires (PNCS), Mme Djina Guillet Delatour a fait le bilan de ses réalisations à la tête de l’institution et s’est dit satisfaite de l’ensemble d’actions posées. C’était l’occasion pour elle d’éclairer la lanterne de la population sur la mission de l’institution qu’elle dirige.

Installée à la tête du programme national de cantines scolaires (PNCS) en février 2021, Mme Djina Guillet Delatour a dressé le bilan de ses 21 mois et s’est félicitée d’avoir réalisé pas mal de choses depuis son installation comme coordonnatrice générale de cette institution, chargée de fournir de la nourriture au milieu scolaire haïtien.

Travailleuse acharnée, obsédée par les résultats, la patronne du PNCS a souligné qu’au cours de l’année académique 2021-2022, plus d’un million d’écolier avaient bénéficié un plat chaud chaque jour en salle de classe pour un total de 5 030 établissements scolaires au niveau des 10 départements du pays. Un chiffre qui d’après elle, très satisfaisant. Cependant, elle avoue que ce chiffre est nettement supérieur par rapport aux années antérieures malgré ses limites.

En matière de communication, Djina Guillet Delatour a souligné la réalisation d’un site d’internet (www.pncs.gouv.ht) pouvant permettre au grand public de prendre connaissance de l’ensemble de réalisation du PNCS en toute quiétude et transparence. Outre de la réalisation dudit site, la titulaire du PNCS a parlé de la 25ème anniversaire du programme grandiosement fêté, accompagné de la journée portes-ouvertes dans les locaux de l’institution à delmas 75 ainsi que sa participation récemment à la 23e édition du Forum mondial sur la Nutrition de l’enfant au Bénin, en Afrique, et aussi fait le point sur un ensemble de formations réalisées au profit des employés visant à renforcer leurs capacités.

Infirmière de formation, Mme Delatour tout au long de cette entrevue, a insisté pour faire savoir que le PNCS est un programme transversal, impliquant plusieurs institutions nationales et internationales. Sans les autres partenaires, les résultats escomptés ne seront pas atteints, a-t-elle renchéri. À cet effet, elle en a profité pour encourager les institutions sectorielles à s’impliquer à fond, afin d’aider le PNCS à desservir toutes les écoles du pays.

Et, en termes de projets d’avenir, la patronne du PNCS, Djina Guillet Delatour n’a pas caché ses ambitions pour faire avancer l’institution. À part de travailler pour donner un plat chaud à chaque élève du territoire national, Mme Delatour veut mettre le PNCS sur la voie de modernité, afin de lui rendre plus efficace dans sa mission. Alors, suite à cette émission spéciale, on pourrait dire que le bilan présenté par la coordonnatrice générale du PNCS suffirait à faire taire les critiques portées à son encontre.

Gestion de Mme Delatour, contrats et l’affaire fe corruption à l’ULCC

En ce qui à trait à des questions sur sa gestion à la tête dudit programme via des allégations portées contre elle ou des cas de corruption présumée qu’elle a été l’objet et entendu par l’Unité de Lutte la Corruption (ULCC), Mme Delatour, d’un ton ferme, a félicité le travail des enquêteurs qui font un travail noble pour le bien-être du pays. Elle a clairement répondu à toutes leurs questions et ca c’était passé très bien dit-elle en encourageant à chaque fonctionnaire de l’État de repondre à l’invitation de l’ULCC quand c’est le cas. Ça peut aider à combattre la corruption dans le pays.

L’institution qu’elle dirige se fonctionne régulièrement. Toutes les activités sont bien coordonnées, et nous arrivons a réaliser chaque trois mois une table sectorielle du sous-secteur de l’alimentation scolaire avec le soutien inconditionnel de nos partenaires internationaux et nationaux et bien sur sous l’égide de mon ministère de tutelle afin de faire des évaluations du programme et corriger ce qui meritre d’être corrigé en vue d’une certaine amélioration.

Pour les questions liées aux contrats émanant du programme tout est fait dans le stricte respect des normes, car les dossiers sont toujours acheminés vers la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) avant d’aller au ministère des finances, pour les études appropriées. L’employé dès qu’il signe son contrat, il a déjà tout compris sur sa tâche et responsabilité, à vanté madame Delatour.

« Alors, pour ceux qui ont essayé à chaque fois de salir mon image, ils me reprochent de la corruption pourtant je suis devenue une bête noire pour eux puisque je n’ai accepté leur demande pour ne me corrompre. « Se moun pou ta fè arete lè konsa wi, epi ou pa reponn demand pou yo pyeje wla ki deside diw wap fè kòripsyon, » a déclaré la cheffe de fil du programme qui en a profité pour dire qu’elle a déjà saisi la justice à cet effet pour les suites nécessaires.

« Mwen te konn pote liv nan sachè nwa an 2004 pou m te fòme tèt mwen. Mwen konn valè ak enpotans fomasyon ak edikasyon, mwen pap kite pèsonn sal imaj mwen, » a conclu même Delatour.

Originaire de Port-de-Paix, département du Nord-Ouest, Mme Djina Guillet Delatour est née un 16 février, c’est est la Cadette d’une famille chrétienne de six (6) enfants,très aimée par ses parents. Après son baccalauréat au Lycée Tertulien Guilbaud de Port-de-Paix, où elle a fait toutes ses classes secondaires, elle entame en 2005 un cursus en Sciences infirmières à  l’Université adventiste d’Haïti (UNAH). La spécialiste en Santé communautaire est convaincue qu’elle ne serait pas mieux ailleurs. En effet, elle a dans son compteur plus de quinze ans d’expérience professionnelle marquée par des moments forts comme par exemple : son passage à MSF-France, à Medical Group/Promo-Santé, à FOSREF, à Caris Foundation écrit lagence en ligne « Le Quotidien News, » ajoutabt à ceux-là Care Haïti, Abt Associates Inc., MSH, et maintenant coordonnatrice générale du PNCS pour ne citer que ces expériences.

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