Haiti/Droits humains: l’Organisation BAJAPVU lancée officiellement à port-au-prince

À l’initiative d’un groupe de personnalités oeuvrant dans la lutte pour le respect des droit de personne humaine en Haïti, l’organisation dénommée Bureau d’Assistance Juridique Aux Personnes Vulnérables (BAJAPVU) a vu le jour officiellement dans la capitale haïtienne, ce Lundi 30 ami 2022. Cette cérémonie a été déroulée en présence des représentants de l’OPC, du BINUH, des organisations de droits de l’homme et cadres du système judiciaire, à constaté un reporter du journal en ligne Fact Checking News ( FCNHAÏTI).

Lancé ce lundi 30 mai 2022, le Bureau d’Assistance Juridique Aux Personnes Vulnérables a pris sa place dans le monde de la défense des droits que possèdent les filles et fils du pays surtout en cas de violences systématiques faites à l’encontre des personnes démunies.
Dans son discours de circonstance, le Coordonnateur du Bureau d’Assistance Juridique Aux Personnes Vulnérables ( BAJAPVU ) , Me Kerry Semervil mis en évidence l’existence fictive des dirigeants haïtiens tardent à prendre des décisions appropriées pour garantir les droits de la personne et à ses besoins. Cette situation occasionne au jour le jour le déplacement en masse des jeunes, professionnels et cadres du pays vers l’étranger. En ce 21ème siècle, dit Kerry Semervil, est inconcevable d’assister à la dégradation d’Haïti, au phénomène de l’insécurité , le non-respect des personnes en détention, du kidnapping, à l’insalubrité entre autres. C’est le moment de créer une symbiose pour inciter les autorités à agir dans l’intérêt des personnes victimes de leurs droits, a-t-il renchéri.

Par ailleurs, le Coordonateur du BAJAPVU a fait ressentir son désaccord et celui des membres de cette nouvelle structure juridique face à ces dérives. « Nous avons décidé de nous mettre ensemble en vue d’apporter notre contribution dans la lutte pour la défense des sans voix, pour combattre la détention préventive prolongée qui représente un danger pour le système casseral haitien, la violence sur toutes ses formes et pour garantir pleinement la protection de l’enfant sur rout le territoire haïtien », a scandé M. Semervil tout en comptant sur la collaboration de tous les secteurs de droits humains afin d’enrayer la violence en Haïti.
Prendre la parole à cet événement, Mme Yolette Mengual, coordonnatrice de Karavan Fanm pou Chanjman, se dit prête à dénoncer les violences sexuelles et verbales, montrer les conséquences de la violence surtout contre les femmes et filles qui affectent leur santé reproductive. Pour Mme Mengual, la majorité des femmes victimes de violence sexuelle peuvent avoir le dégoût de leur vie sexuelle, peuvent être affectées par le VIH et d’autres infections. Ces actes sont punis par la loi et par les conventions dont Haiti est signataire.

FCNHAÏTI