Le Service National de Gestion des Résidus Solides annonce un programme d’assainissement pour la période des fêtes de fin d’année. Ce sera un plan de contingence, a fait savoir Eudes Lajoie, directeur général du SNGRS. D’autres institutions telles que la primature, le ministère des affaires sociales, le MTPTC et le ministère de l’environnement s’impliqueront dans le programme pour de meilleurs résultats.
Avec plus d’une dizaine d’engins disponibles, le directeur général du Service National de Gestion des Résidus Solides, Eudes Lajoie, prévoit de refaire le visage de certaines zones du pays, notamment la région métropolitaine de Port-au-Prince. Ce programme d’assainissement impliquera des institutions comme les ministères des affaires sociales et du travail, des travaux publics, de l’environnement à cause de leur mission transversale; et également le centre national des équipements et la primature.
Selon le responsable du SNGRS, le gouvernement entend faire d’une pierre deux coups: améliorer l’environnement des fêtes de fin d’année et créer pour l’occasion une activité génératrice de revenus et les bénéficiaires recevront leur salaire par Moncash, a-t-il fait savoir. Entre-temps une retraite a eu lieu à Petit-Goâve la semaine dernière afin de combler lacunes de la loi Bodeau créant le SNGRS et élargir ses action sur tout le territoire national, renchérit Eudes Lajoie.
Quant à la région métropolitaine, la situation sécuritaire demeure le plus grand obstacle, mais Eudes Lajoie promet de tout nettoyer une fois que la police aura repris le contrôle du centre-ville. «Je ne vais en aucun cas envoyer mes employés se faire tuer là-bas…» a lâché le directeur général du SNGRS qui n’a pas raté l’occasion d’acculer les opposants politiques d’être les commanditaires et les bénéficiaires de la dégradation de la situation dans la capitale.
D’habitudes les périodes de fin d’années sont chargées d’activités destinées à calmer les nerfs pour un moment, mais cela fait un bail depuis que le gouvernement n’a pas offert aux nécessiteux des bidonvilles le luxe d’avoir la poche remplie dans des circonstances pareilles. En considérant les enjeux politiques du moment le gouvernement semble vraiment vouloir prendre de l’avance pour attirer de la sympathie.
