Des associations de femmes s’impliquent dans la lutte contre l’insécurité

Ces dernières années, le pays est plongé dans une crise d’insécurité qui fait pleurer de nombreuses familles. Des scènes de violence, de meurtre et d’enlèvement prennent de l’ampleur au jour le jour, et, les gens ont peur de sortir pour éviter d’être victimes. Cette situation scandaleuse interpelle la conscience des organisations de femmes dont la Ligue haitienne des femmes pour le renouveau (LIHFER).

Pour en finir avec cette affaire de l’insécurité qui met en péril la vie du peuple haïtien, les organisations de la société civile sont de plus en plus motivées pour participer aux dispositifs dans la lutte contre ce fléau. Ainsi, la Ligue haïtienne des femmes pour le renouveau (LIHFER), de concert avec plusieurs associations de femmes notamment, SOFEJH, FEDOFEDH, FOFALE et « Karava n fanm pou chanjman (KFPC) », a initié en mars dernier un dialogue à travers les 10 départements du pays autour de cette problématique (insécurité) qui est devenue monnaie courante.

Baptisé «  Dialogue inter-femmes », cette activité a été prise dans l’objectif de responsabiliser les femmes tout en les suscitant à produire des réflexions et proposer des pistes de solutions en vue d’aider à freiner le phénomène de l’insécurité sur le sol haïtien. C’est-ce qu’a expliqué la coordonnatrice de la Ligue haïtienne des femmes pour le renouveau (LIHFER), Mme Pedrica Saint-Jean, lors d’une cérémonie organisée, le mercredi 7 avril 2022, pour présenter et valider le document intitulé : « Droit à la sécurité, droit la vie », issu du dialogue inter-femmes.

« Alors, vu l’ampleur de l’insécurité au jour le jour, les femmes se sont mobilisées pour dire non à ce phénomène et non au kidnapping. Mais, oui à la vie, oui à la paix et oui à la sécurité », a argué Mme Saint-Jean, estimant que des mesures drastiques doivent être prises par les autorités haïtiennes, afin d’endiguer l’insécurité et favoriser la paix.

Ayant pris part à cette activité, la ministre à la Condition féminine et aux droits des femmes, (MCFDF), Dr Sofia Loreus, a salué cette initiative prise par les femmes. Pour elle, le travail effectué par des organisations de femmes via ce dialogue a une importance capitale pour la société. Il est vrai, dit-elle, que les défis sécuritaires sont énormes, mais elle promet d’accompagner les femmes et promouvoir ledit document.

Faut-il souligner la présence de grandes personnalités à cet événement comme la ministre à la condition Féminine, Dr Sofia Loreus, la représentante spéciale des Nations-Unies en Haïti, Mme Heleine Lalime, Dr Gina Joachim commissaire de police, sre Roselyne Bertin, M. Augustin St Clou, Roi du vaudou haitien, les représentants de la société civile, entre autres.

FCN Haïti