Dans plusieurs pays, la santé publique est l’une des grandes priorités de l’État, sauf Haiti!
La santé publique représente « l’ensemble des efforts par des institutions publiques dans une société pour améliorer, promouvoir, protéger et restaurer la santé, selon les chercheurs. En Haiti les problèmes de santé publique ne veulent rien dire pour les dirigeants au plus niveau de l’État. l’insécurité est généralisée sur toutes les formes : insécurité alimentaire, insécurité sanitaire et sociale; les problèmes environnementaux… sont liés à des causes de santé publique.
Depuis bien des mois, Presque tous les grands centres hospitaliers de la région métropolitaine de Port-au- Prince sont fermés. L’État ne répond pas aux besoins de santé de la population et aux rémunération des personnels médicaux de service, ce qui occasionne des grèves a répétition dans les hôpitaux et la morts des patients.
Le plus grand centre hospitalier du Pays (HUEH), qui reçoit régulièrement les accidentés et les blessés, reste avec ses portes fermées depuis le 22 décembre 2022 à cause de la grève illimitée des médecins qui réclament de meilleurs conditions de travail. Parallèlement, les Centres GHESKIO sont également fermés, à cause de l’insécurité et du kidnapping. Ces Centres jouent un grand rôle dans la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles ou les IST- VIH/SIDA.
Une liste exhaustive d’hôpitaux dont leurs portes sont pour les mêmes causes: l’hôpital des Petits soeurs et frères de Tabarre, l’Hôpital Medecins sans-Frontieres (MSF) y compris l’Hôpital Raoul Pierre Louis à Carrefour pour ne citer que ceux-là.
Les médecins, les prestataires de services… ne sont en sécurité, et les autorités croisent leurs bras devant les actions des bandits á travers le pays.
Le plus dur de la question sanitaire, le niveau d’insalubrité à Port-au-Prince dans toutes les rues sont transformés en site de décharge pour des déchets de tout genre. Des odeurs nauséabondes qui dégagent surtout dans la capitale represente un danger mortel pour la population. Faut-il souligner de l’eau puante et boueuse par ci et par là, une honte totale pour les sans les membres du gouvernement d’Ariel Henry, pour citer les riverains.
Peut-on questionner le rôle du premier ministre comme Médecin, des ministères de la santé publique, de l’environnement, de l’intérieur, des travaux publics et celui de la justice haïtienne?
Par Eben-Ezer Delice
