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Au Guatemala, le président rejette la loi durcissant la répression de l’avortement

Ce jeudi 10 mars 2022, les manifestations avaient continué devant le Parlement, rapporte El Periódico, contre la loi votée ce mardi. Cette loi représente « une « grave menace » contre les femmes, les filles et les LGBTQI+ », estime dans le journal la directrice d’Amnesty International pour les Amériques. Le texte, rappelle Prensa Libre, « augmente les peines de prison en cas d’avortement et cherche à combattre les « groupes minoritaires incompatibles avec la morale chrétienne » ». Une loi « misogyne et homophobe », estime le journal dans son éditorial.

Hier encore, le président Alejandro Giamattei insistait sur le fait « qu’il n’y a pas de droit à l’avortement », rapporte Prensa Libre. Mais quelques heures après, il affirmait à la télévision, dans un message enregistré, qu’il avait demandé que la fameuse loi soit « mise de côté », expliquant que l’exécutif « ne pouvait pas être d’accord avec elle », car elle « viole la Constitution » et « des conventions internationales dont le Guatemala est signataire ».

Des femmes manifestent lors de la Journée internationale des femmes, au centre du Guatemala, alors que le Parlement vient de voter une loi qui pénalise l’avortement et empêche le mariage homosexuel, le 8 mars 2022. La présidente du Congrès, rapporte Prensa Libre, a indiqué que la loi allait être de nouveau étudiée, pour vérifier si elle est effectivement inconstitutionnelle.

Le Congrès du Guatemala, dominé par les conservateurs, a approuvé mardi dernier en pleine journée internationale pour les droits des femmes une loi qui durcit les peines de prison pour l’avortement et interdit le mariage gay ainsi que tout enseignement sur la diversité sexuelle.

Par Eben-Ezer Delice
FCN Haïti avec RFI

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