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7 février 2021 : les dirigeants de l’opposition politique courtisent la communauté internationale pour appuyer la transition

Les Dirigeants des Partis Politiques de l’Opposition qui constatent douloureusement la dégradation de l’environnement socio-politique en Haïti ont acheminé une correspondance au Secrétaire Général des Nations-Unies, António Guterres,pour dénoncer la représentation du BINUH à la commission présidentielle devant travailler à l’élaboration de la nouvelle Constitution.

Dans cette correspondance, les dirigeants de l’opposition ont fait remarquer que depuis
le deuxième Lundi du mois de Janvier, Haïti est sorti de la charte démocratique des Etats Américains. Le Président de la République, en ayant sciemment refusé d’organiser les élections comme l’exige la Constitution de 1987 amendée, se donne la latitude de gérer à coup de décrets.

Ils ont mis l’accent sur la fin de la 50ème législature, constatée avec jubilation par Moise, lui a donné une ferme assurance de mettre ses projets à exécution.
En se croyant le seul maitre à bord, il a nommé des créatures acquises totalement à sa cause au sein de son Conseil Electoral Provisoire. Ce CEP n’a pas pu prêter serment par devant la cour de cassation pour des raisons d’ordre constitutionnel.

En se croyant le seul maitre à bord, il a installé une armée de terreur pour asseoir son pouvoir personnel poursuit cette correspondance. Dès lors, Les gangs armés se multiplient partout dans le pays et sont fédérés en G9, Fanmi et alliés à l’initiative du pouvoir exécutif. Les cas de Kidnapping augmentent, les familles haïtiennes sont terrorisées, endeuillées, décapitalisées. Les organisations de droits humains ont fait des révélations terrifiantes, surprenantes lors des massacres de la Saline commandités par des officiels du pouvoir. Au Bélair, les maisons des riverains sont pillées, incendiées par les gangs du G9 et ceci en maintes occasions.

Les Partis et regroupements politiques disent ne pas comprendre dans le contexte actuel l’apport inconditionnel du BINUH au pouvoir absolu du Président Moise en nommant le Tunisien Amor Boubaki comme conseiller juridique de la commission constitutionnelle récemment mise en place.

Ce que l’opposition vigilante dénonce catégoriquement, les Nations Unies ne doivent pas encourager un Président à violer la constitution de son pays. A ce vide politique crée par le Président Moise en choisissant d’ignorer la voie tracée par la Constitution amendée de 1987. Les Partis et regroupements politiques sont en train de préparer l’après Jovenel: la marche inévitable vers la transition. Ils dénoncent de toute leur force le mépris envers le peuple haïtien Le 7 Février 2021 sonnera le glas de ce régime tyrannique, sanguinaire. A partir de cette date, débutera en Haïti une ère nouvelle. Au nom des principes démocratiques, le BINUH se doit d’apporter sa contribution sans faille.

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